C’est au Lac-des-Écorces, petit village en bordure de Mont-Laurier, qu’Antoine Mainville rencontre la musique aux aurores de sa vie, qui depuis ancre en lui la force discrète et la poésie dont est empreint son style folk. Maintenant installé à Montréal, il s’emploie à préserver précieusement son enracinement dans cette nature intérieure, source et refuge, qui nourrit ses phrases, ses mélodies et ses émotions. Des phrases aux images fluides, des mélodies prêtes à s’envoler, des émotions d’une profondeur sans artifice.
La légèreté de ses premières créations, écrites la plume au vent, s’estompe pour laisser s’affirmer une maturité en transparence plus grave, teintée de nuances et brillante, tout comme l’écorce du bouleau argenté dans la lumière d’automne. Pieds nus sur scène, en amour avec sa guitare, il nous transporte et nous rejoint dans la ville fantôme au recoin de nos cœurs.
Depuis 2015, Antoine Mainville prend d’assaut quelques concours. Il se taille une place de choix parmi ceux-ci :
- 1er prix du Festival de la chanson de St-Ambroise dans la catégorie auteur-compositeur-interprète (+6 autres prix)
- 1er prix dans la catégorie auteur-compositeur-interprète du Festival de la Chanson des Laurentides, d’où il repart également avec le prix Jean Lapalme ;
- 1er prix du concours La Boite à Chansons de L’Assomption ;
- Prix de la chanson primée remise par la SOCAN (Festival le Tremplin de Dégelis) ;
- Prix Coup de coeur de la SODAM au concours MusiQualité de Mascouche ;
- Prix Coup de cœur de l’Arrondissement d’Anjou au concours MusiQualité de Mascouche ;
- Prix Coup de coeur et deuxième prix de Chante en Français ;
- Coup de coeur du public (Étoile montante Ford 2016)
- Prix Cabaret Routhier dans le cadre du concours Chante en Français
Cette intériorité mêlée de détermination a fait alliance avec le brio du réalisateur Nicolas Petrowski pour mettre au monde son deuxième mini-album, Inspirer aux aurores (octobre 2016), résultat du travail d’une équipe musicale choisie : à la batterie, Robbie Kuster et à la basse, Mishka Stein, que le grand public a appris à connaître aux côtés de Patrick Watson ; à la guitare électrique, Nicolas Basque (A. Nevsky, M.P Arthur, etc.) ; au piano, Dan Thouin, un pilier issu à la fois du classique et du jazz ; aux cordes, un quatuor aux archets exercés, constitué de François Pilon et Mélanie Bélair (violons), Ligia Paquin (alto), Sheila Hannigan (violoncelle). Les arrangements portent la signature de Boris Petrowski.